Mandat d’arrêt et Notice Rouge

La Cour pénale internationale (CPI) ne peut pas exercer sa compétence sur les États qui ne sont pas parties au Statut de Rome, à moins que le Conseil de sécurité des Nations unies ne renvoie une affaire à la CPI en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies.

Intelligence Artificielle

Mandat d’arrêt et Notice Rouge

Comparaison entre le mandat d’arrêt de la CPI et une notice rouge, pratique amplement diffusée dans le cadre juridique international

Le vendredi 18 mars 2023, la cour pénale internationale a sorti un mandat d’arrêt contre le président Russe Vladimir Poutine. Le Président Russe s’est fait accuser d’avoir trafiquer de manière illégale des enfants victimes de la guerre au Dombas. Le président, lui, n’a absolument rien à voir avec l’épisode en question, mais il a montré en public que les enfants semblaient très contents et très bien traités lors d’une de ses apparitions. Poutine a réussi à rallier son image avec un sourire aux enfants ressortissants de la guerre au Dombas et qui semblaient eux aussi avoir de la joie. Très bien traités les enfants amusaient avec le président Russe. Cette image à fait ravage à l’image d’homme méchant, très chèrement bati parmi des médias occidentaux. Ceux-ci sont immédiatement partis faisant manchette du mandat en question. Il a figuré dans l’entête de plusieurs publication occidentaux.

J’ai lancé un regard sur quelques faits saillants concernant la Cours Penale Internationale et ainsi j’ai pu analyser l’effectivité et les vraies raisons derrière ce mandat. Il s’agit ici d’un petit approfondissement dans la compréhension de la nature des différents mandats, ainsi que, d’une critique à l’appareillement de la CPI en tant qu’un organisme de contrôle international. Son appareillement donne cause à un devis de finalité de la Cours.

Qu’est qu’une notice rouge?

Les “notices rouges” permettent d’informer les pays membres qu’un “mandat d’arrêt” a été délivré à l’encontre d’un individu par une autorité judiciaire nationale et que cette dernière demande son arrestation afin qu’il soit extradé.

Un mandat d’arrêt international est un ordre émis par un tribunal ou une autorité judiciaire d’un pays, généralement émis dans le cadre d’une procédure pénale en cours, lorsque la personne soupçonnée ou accusée se trouve à l’étranger et ne peut être arrêtée ou extradée en vertu des lois de son propre pays. Le mandat d’arrêt international est souvent utilisé pour les crimes graves tels que les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, les actes terroristes, les trafics de drogue, les enlèvements, etc.

Le mandat d’arrêt international est adressé à tous les pays membres de l’Interpol, qui sont tenus de coopérer avec les autorités judiciaires du pays émetteur pour arrêter et extrader la personne recherchée. Cependant, il est important de noter que l’extradition peut être refusée si le pays d’accueil estime que les droits de la personne recherchée ne sont pas respectés ou que l’extradition est politiquement motivée. Cela semble être le cas de la dernière mise en scène de la CPI.

Déjà, il y a une différence significative entre un mandat d’arrêt international et un mandat de la Cour pénale internationale (CPI).

Le mandat d’arrêt international est limité à la portée géographique des États membres de l’Interpol et est soumis aux lois et aux procédures judiciaires nationales des États concernés.

En revanche, un mandat de la CPI est émis par la Cour Pénale Internationale, qui est une cour de justice internationale permanente chargée de poursuivre les crimes les plus graves, tels que les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, le génocide et les crimes d’agression. Le mandat de la CPI peut être émis contre des individus, des groupes ou des entités qui ont commis ou ont été complices de tels crimes dans un État membre de la CPI ou dans un État non-membre si le Conseil de sécurité des Nations unies a fait une telle détermination.

Qu’est-ce que la CPI?

La Cour pénale internationale (CPI) est composée de 18 juges qui ont été élus par l’Assemblée des États parties à la CPI pour un mandat de neuf ans. Les juges de la CPI sont choisis en raison de leur compétence en matière de droit pénal et de leur expérience professionnelle en tant que juges, procureurs, avocats ou universitaires spécialisés dans les questions juridiques internationales.

Sans vouloir juger individuellement chacune des personnes qui composent la Cours Pénal Internationale, il s’avère important de comprendre les intérêts qui défendent chacun de ses juges.

Régie par le Statut de Rome, la Cours Pénale Internationale est composée par 123 pays, dont 33 sont membres du groupe des États d’Afrique, 19 sont des États d’Asie et du Pacifique, 18 sont des États d’Europe orientale 28 sont des États d’Amérique Latine et des Caraïbes, et 25 sont membres du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États.

La Cour pénale internationale (CPI) est composée de 18 juges élus pour des mandats de neuf ans non renouvelables. Les juges sont élus par les États parties au Statut de Rome de la CPI lors d’assemblées des États parties.

La composition actuelle de la CPI pour le mandat 2021-2025

Président : Piotr Hofmański (Pologne)
Premier Vice-Président : Luz del Carmen Ibañez Carranza (Pérou)
Deuxième Vice-Président : Tomoko Akane (Japon)

Juges
Bertram Schmitt (Allemagne)
Reine Adélaïde Sophie Alapini-Gansou (Bénin)
Solomy Balungi Bossa (Ouganda)
Kimberly Prost (Canada)
Rosario Salvatore Aitala (Italie)
Luz del Carmen Ibañez Carranza (Pérou)
Tomoko Akane (Japon)
Antoine Kesia-Mbe Mindua (République Démocratique du Congo)
Miatta Maria Samba (Sierra Leone)
Robert Fremr (République Tchèque)
Geoffrey A. Henderson (Trinidad et Tobago)
Piotr Hofmański (Pologne)
Chang-ho Chung (Corée du Sud)
Howard Morrison (Royaume-Uni)
Althea Violet Alexis-Windsor (Trinité-et-Tobago)
Ishaq Usman Bello (Nigeria)

Les critiques à la CPI et ses allégeances

La Cour pénale internationale (CPI) a souvent été critiquée pour avoir un biais politique. Si d’un côté la Cours cible de manière disproportionnée les ressortissants africains des mouvements ultra nationalistes, de l’autre, la Cours n’a jamais observé des crimes contre l’humanité commis par des pays Européen lors des invasions coloniales en Afrique. Ces véritables atrocités ont eu lieu de manière généralisé dans plusieurs pays du sud jusqu’aux dernières décennies du siècle 20. Cette critique est en partie due au fait que la majorité des affaires devant la CPI impliquent des pays africains. La crédibilité de la Cours est mise en question parce que sa neutralité l’est.

La Cour pénale internationale (CPI) ne peut pas exercer sa compétence sur les États qui ne sont pas parties au Statut de Rome, à moins que le Conseil de sécurité des Nations unies ne renvoie une affaire à la CPI en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies.

Du point de vue pratique, aucune poursuite ne devrait avoir eu lieu contre la Russie, notamment parce que cela n’a pas été en cause chez le Conseil de Sécurité de l’ONU. L’idée que le mandat international contre M. Poutine, autant parlé dans les médias occidentaux dernièrement, aurait de la crédibilité. Il nous reste, cependant, de garder un peu d’espoir qu’un jour la triste pratique d’accaparer les mécanismes de contrôle du système international soit vue et comprise dans un contexte de grande responsabilité. La neutralité met en cause la légitimité. Voilà! Les pratiques avares dans ces contextes contribuent elles aussi à réduire la crédibilité de ces organisme internationaux. La mentalité colonialiste doit parfois être appelés à comprendre ses propres maléfices.

BRAZILIAN WAR AGAINST BRICS PROJECT

“What actually constitutes power in and through cyberspace within the larger framework of national power is still poorly understood and the subject of much debate. What is clear is that the ʻcyber powerʼ of a nation does not necessarily derive solely from the amount of trained hackers it has, but rather the sum total of resources or capabilities it can leverage to pursue political and economic goals while ensuring the resilience of its own infrastructure.”
– NATO

Introduction

In the Ufa Summit, June 2015, the BRICS members reaffirmed their commitment for fighting corruption. Acknowledging that illicit money and corrupted financial flows in foreign jurisdictions is a global challenge that impacts negatively on sustainable development and economic growth, BRICS created the Anti-Corruption Working Group, for the inclusion of crime prevention and criminal justice issues among the long-term priorities of the United Nations agenda.
Since 2014, after the outcome of the Presidential elections, Brazil is struggling against one invisible enemy that succeeded in several important achievements since the beginning of what we could call the “Brazilian BRICS U-turn”. The country struggled against a strong foreign interference exposing the weakness of Brazilian political system and the impact of what we can call “vulnerability” into the BRICS project. Unable to counter the massive attack perpetrated against its institutional framework, Brazil lose a president, strong sympathetic of the BRICS project. Dilma Rousseff (PT), dismissed in 2016, was aimed by a controversial political charge empty of indictment1. This would be the first attack of a war that just begun, interposing the United States of America’s (USA) interests to the BRICS agenda.
This article looks for understanding how Brazil is working as a masterpiece of a bigger USA plan trying to destroy the BRICS project opposing Russia and China’s interested in a world where China gets more and more prominent influence through of the Occident.
We will try to analyze some topics on the “Declaration of the 11th BRICS Summit” face to the Brazilian post-coup d’état agenda. Our thesis is that Brazil is being used as a laboratory tool for mainly attack the BRICS project hitting collaterally Russia and China’s interested. That’s what we are trying to understand here.

Brazil and BRICS anti-corruption agenda.

The United Nations convention against corruption states in its Article 7:
Each State Party shall also consider taking appropriate legislative and administrative measures, consistent with the objectives of this Convention and in accordance with the fundamental principles of its domestic law, to enhance transparency in the funding of candidatures for elected public office and, where applicable, the funding of political parties2.

Based on their acknowledgment that illicit money and corrupted financial flows in foreign jurisdictions is a global challenge that impacts negatively on sustainable development and economic growth, in September 2015 the BRICS created the Anti-Corruption Working Group, for the inclusion of crime prevention and criminal justice issues among the long-term priorities of the United Nations agenda.

Brazil signed the United Nations Convention against Corruption and the Convention on Combating Bribery of Foreign Public Officials in International Business Transactions3. In 2013, Dilma Rousseff, Brazilian former president, sanctioned the Law 12,846 or Anti-Corruption Act (ACA) as part of the Workers Party’s policy in fighting corruption. The ACA specified that any non-incorporated business and incorporated, would be subject to up to $25 Million USD in fines per sanctions, violation, and liabilities4. Basically, the bill criminalized definitively the financial wrongdoers, complementing the older Brazilian legal framework. But what is the link between this law and the actual Brazilian context facing to the BRICS?
Corruption, including illicit money and financial flows, and ill-gotten wealth stashed in foreign jurisdictions, is a global challenge which may impact negatively on economic growth and sustainable development5

Another law, signed by Luis Inacio Lula da Silva, former president of Brazil would be in the middle of the Brazilian political crises. Sanctioned on July 30, 2010, at the end of his government, the Law 12,276 establish a new “regime de partilha” or “sharing regime” where only Petrobras, the Brazilian state oil company, would be granted to the right to explore and produce hydrocarbons in certain areas without having to go through a bidding procedure, after the findings of “pre-salt” oceanic oil layer, for what Brazil invested and developed technology for exploiting the oil in deeper oceanic waters.
On November 30, 2012, Rousseff sanctioned another law defining the distribution of petroleum royalties. Called Lei No. 12,734, this bill amended, among others, the “sharing regime” determining new rules for the distribution of royalties and special participation due to the exploration of oil and gas and improving the regulatory framework for the exploitation of these resources in the sharing regime.

The key point of this presidential sanction is a series of diplomatic documents from 2006, leaked by the Wikileaks and that come to public in 2011. In this cable, the USA’s Embassy in Brazil start a series of talks linking the USA’s Drug Enforcement Administration – DEA to one of the most influential Brazilian Senators, Jose Serra (PSDB), who would be defeated latter by Rousseff in the 2010 presidential elections.

The Brazilian Federal Executive Branch issued Decree No. 8,420 of 18 March 2015 (Anti-Corruption Decree), regulating, among other things, the sixteen criteria to be used by Brazilian authorities to assess anti-corruption compliance programs when enforcing the Anti-Corruption Law in administrative proceedings.6

Back to the BRICS context, after a very tide win during the Federal elections 2014, the first woman elected and reelected president of Brazil knew an intense undermining political process started by her opponent, Aecio Neves (PSDB) and his allies. The attack intensified after the Brazilian president vetoed a bill passed in the Brazilian Lower House trying to dodge a Brazilian Supreme Court decision (by eight votes in favor and three against) judging unconstitutional private companies founding in political campaigns7. Those initiatives were part of the Brazilian framework to align the country to BRICS anti-corruption resolutions. The Court judged illegal to private companies founding electoral campaigns in the country on September 17th, 2015. Within some days, the Lower House passed a new bill, calling “mini-reforma”, trying to dodge the Court’s decision, what have been vetoed by Roussef in September 29th, that year8. Some months after this, Rousseff start facing an impeachment trial in the same Lower House, led by Eduardo Cunha (PMDB), then speaker in that Chamber nowadays condemned for fifteen (15) years and four (4) months of prison. Cunha, a very close allied of Michel Temer (PMDB) – who succeeded Rousseff after her fall – and Aecio Neves (PSDB) was found guilty of corruption, money laundering and tax evasion in 2017, less than one year after dismissing Rouseeff9. On 29 January 2014, the Brazilian Anti-Corruption Law became effective. It stands clear that the Rousseff government was working hard to deliver the legal framework for answering to the BRICS anti-corruption agenda, nevertheless, she was not able to finish her second presidential term, as criminal implicated politicians interposed an impeachment process in her way, dismissing her in a political process, with no signs of wrongdoing by the Rousseff’s side10.
Since then, several factors affected directly the Brazilian economy and created an enormous embarrassment for Brazil and its counterparts. The Brazilian finding of the “Pre-salt” oil layer in the oceanic deep waters, the countries’ technological development that made it possible to explore this resource and the creation of a legal framework for stopping financial crimes and private founding of political campaigns has been sowed as a major aim for the USA geopolitics. Remembering the Declaration of the 11th BRICS summit:
We reaffirm our commitment to fight corruption, inter alia, through the strengthening of domestic legal frameworks, as appropriate, to more effectively address cases of corruption11.

Security

Security is one of the most sensible matters in the BRICS context, the historical singularities and cultural context within each one of the countries is inserted, as well as the geopolitical context and interests make some of main security concerns an extremely sensible issue, since the ideological alignment of Brazil, specifically after the 2016 coup d’état orchestrated against Dilma Rousseff, with full interference and support of the United States’ State Department. It puts the other members interests in direct conflict with the Brazilian position, specifically Russia and China’s.
It’s important to take into consideration that the Brazilian leadership played an important role into the BRICS project consolidation, during the time the country founded itself under Workers’ Party government, what happened from 2003 until 2016. It won’t be wrong to say that one of the reasons that drove USA to interfere in the Brazilian internal issues was, very probably, the edge of the BRICS institutionalization, celebrated with the ratification of the BDB and its institutional framework. Back to the Lopes da Cunha considerations:
The disparity of power resources of members causes different perceptions and responsibilities. Russia and China are nuclear powers and have a permanent seat on the United Nations Security Council, while India, which also has nuclear weapons, is not a permanent member of the United Nations Security Council (UNSC), but along with Brazil and the United Nations. South Africa aspires to such a position in the United Nations. In addition, each of these states has differentiated relationships with security, largely due to their respective geographic surroundings12 (Lopes da Cunha: 113)

The BRICS countries S&T development priorities, as per the 6th International Conference on Future-Oriented Technology Analysis (FTA) would be: information and communication technologies; nanotechnology, and next-generation materials; advanced production technologies, and robotics; space systems, and astronomical observations; transport systems; energy efficiency and energy saving; nuclear energy; renewable energy sources; exploration, prospecting, developing, and mining of natural resources; climate change, environment protection,, managing natural disasters; water resources, and their usage; food security, and sustainable agriculture; health and medicine &; biotechnology13.

These development priorities are the main S&T fields in which countries should invest for obtaining the best contribution to solving wide range of social and economic problems in medium to long term. They could contribute to the countries’ economic growth, helping to solve social problems, as well as contributing in many technological security issues. We know technological security issues are one of the main strategic problems to be solved, for guarantying sovereignty and governance to countries. The main issues behind their implementation are: “availability of relevant production facilities and equipment; availability of financial resources; human resources &; availability of S&T groundwork results”14.

We still need to understand what the relation between the very convenient and timely coup d’état that is unsettling all the strategic Brazilian assets and transferring sovereignty from the Brazilian executive branch to the hands of USA aligned companies.

Brazil counts nowadays with at least two rebel courts in the States of Parana and Rio Grande do Sul. These two rebel judicial institutions do not respect the Brazilian legal framework, prosecuting members of the Workers Party, applying a truly exception law fare against every leftist leadership in the Brazilian political context. The first and major aim of this terror court is the Brazilian former president, Luis Inacio Lula da Silva condemned in a prosecution completely empty of proofs, about a Flat in the Guaruja’s beach in the Sao Paulo State. But, the flat in question was registered and offer in grant to the Brazilian Federal Bank Caixa Economica Federal by OAS Empreendimentos, in a way that it was impossible for the president to have any relation of possession with this asset. During the process, several witnesses discharged M da Silva, but the then judge Sergio Moro, insisted in condemning the former president, opening the way for the election of Jair Bolsonaro. In this government Sergio Moro became the Minister of Justice.

After the Brazilian 2018 federal elections, several scandals leaked relating Bolsonaro with paramilitary militias, including the slaughtering of Marielle Franco, prominent Counselor in the Rio de Janeiro Town House. In this last case, one witness directly mentioned Bolsonaro who was with the assassin hours before Marielle Franco being slaughtered.

The Brazilian media – especially Rede Globo, a media empire linked with the Brazilian fascist dictatorship – is working hard to set a smoke curtains for confounding the public opinion while Bolsonaro delivers one by one all the strategic Brazilian assets that could somehow strengthen the BRICS project. It lets no doubts that the Brazilian 2016 coup d’état and the controversial arrest of former president Lula was planned to destroy the BRICS project and make Russia and China more vulnerable to the USA attacks.

Civil aviation

One of the first measures adopted by Bolsonaro delivers EMBRAER, the Brazilian civil and military aviation company, to the USA’s control. At the same time, the site of satellites launching known as Alcantara’s base has been deliver to the American interest too. It’s important to remember that Boeing, the American aviation company had serious issues with one of its main aircraft, situation that could potentially strength BRICS aviation market. The Bolsonaro’s decision on EMBRAER destroy completely all the Brazilian aviation sector, delivering to the USA the full control over all the company’s areas15.

We recall the BRICS MOU on Regional Aviation and value the cooperation among BRICS countries in the field of civil aviation. Acknowledging the critical role played by the aviation sector in emerging markets, including in BRICS countries, and considering the potential impacts of the Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation (CORSIA) on the growth of the aviation sector, we reiterate our commitment to work together on the review process of the framework16.

First BRICS institution

BRICS clearly advocates a stronger voice for emerging countries in the international system. At same time, the group recognizes its importance to maintain the stability and rules-based order that fosters prosperity in the international system. BDB – BRICS development Bank was created in 2013, becoming, with the Contingent fee arrangement (CFA) the first BRICS’ international institution with legal personality, ratified in Ufa, 2015. As exposed by Guilherme Lopes da Cunha:

Finance makes up a very proactive face of the BRICS. Headquartered in Shanghai, BDB provides funding for projects that favor the sustainable development of undersea economies. An example of such a proposal is the mentioned ACR, which aims to make resources available to member countries that present a risk of instability of payments17.

One of the main projects of Bolsonaro agenda is to privatize the Banco do Brasil, a Brazilian federal bank.

Energy

In November 2019, Bolsonaro authorized the privatization of ELETROBRAS, the Brazilian power company, the largest Latina America’s utility18.
We acknowledge the crucial role of energy in promoting social and economic development, as well as environmental protection. While recognizing that the energy transition of each country is unique according to national circumstances, we underscore the importance of securing access to clean, sustainable, affordable energy to our populations. In this regard, diversification of energy sources is paramount to achieve energy security19.

Cinema

Another part of the BRICS agenda, the Brazilian films production is under a strong attack since Bolsonaro acceded to the power. Ancine, the Brazilian cinema agency, “which many see as a crucial support structure for Brazil’s nascent independent cinema, has also been dramatically weakened under Bolsonaro” who reduce its budget by nearly half, handicapping its financing activities20.
We look forward to continued collaboration on cultural affairs, including the initiative on BRICS films and film productions. We commend the organization of the 4th BRICS Film Festival21.

Basic Sanitation

Wednesday December 11th, 2019, the Lower House of Representatives approved by 276 votes to 124 the text of the new Basic Sanitation Legal Framework, which paves the way to the privatization of the exploitation of water and sewage services in Brazilian cities.
We underline the importance of BRICS environmental cooperation initiatives that contribute to the quality of life in our cities through the sharing of knowledge and experience on important issues such as […] sanitation and water quality22.

Fake news

On November 5th, the former government leader in Congress, Rep. Joice Hasselmann (PSL-SP) denounced the existence of a “digital militia” to spread threats and attacks on the reputation of Bolsonaro’s government critics. At the head of what she calls “criminal organization” two sons of the President, the Congressman Eduardo Bolsonaro (PSL-SP) and the Rio de Janeiro City Councilor Carlos Bolsonaro, as well as other state parliamentarians and their advisers. In a statement to the “CPI of Fake New”, Hasselmann said the “militia” acts mostly in closed social networking groups, especially on Instagram and Signal.

We underscore the importance of an open, secure, peaceful, stable, accessible and non-discriminatory environment for information and communications technologies (ICTs)23.

Terrorism

Bolsonaro is known for his strong links with rebel militias operating in Rio de Janeiro zone, remembering that 39 Kg of cocaine has been found in the presidential aircraft24 and 117 (on hundred seventeen) M16 rifles were found in his neighbor’s house, Ronie Lessa, close friend of the president’s family and implicated in the slaughtering of Marielle Franco, a Rio de Janeiro City Councilor25. During the electoral campaign, Bolsonaro stated in several time that he would “kill communists if elected President”.
We condemn terrorism in all its forms and manifestations, which should not be associated with any religion, nationality or civilization, and recognize terrorist acts as criminal and unjustifiable, regardless of their motivations whenever, wherever and by whomsoever committed.26.

Conclusion

We can conclude that in terms of BRICS anti-corruption policy, Brazil has been aimed by internal agents, involved with USA’s institutions what attacked directly the BRICS interests. A more deep and elaborate research could take part for trying to understand the real implications of the USA in this matter, since it stands clear that the close alignment of Brazilian Workers Party government with the BRICS agenda bothered the USA’s administration to the point to trigger a new coup d’état against the country.
We reported here only some of the very widespread pattern of attacks to the BRICS priorities that Bolsonaro is driving in Brazil. It stands clear that the only project Bolsonaro’s government has is attacking all the Brazilian framework and infrastructure focusing in the BRICS project. It stands clear that his agenda is an anti-China and Russia agenda answering 100% of the American’s interests in undermining the BRICS, Chinese and Russian economic and social developments. We have NO DOUBTS that Brazil is being used as a laboratory in Information Communication’s Tecnologies – ICTs aiming in a further attack against Russian and Chinese institutions, as we already can see happening in Hong Kong.
It’s urgent that the two main BRICS powerful nations act in confronting the Bolsonaro agenda with intelligence service and localized military actions looking for neutralizing the Bolsonaro founding. As we saw before, in the 60s, the standing longtime of the Brazilian dictatorship served as a laboratory to the USA, helping the country to undermine the Soviet System bringing the fall of URSS and the destruction of the institutional Soviet framework. It’s essential, if the two main BRICS powers want to perpetrate the BRICS project that they act for neutralizing Bolsonaro threat as a truly and direct enemy of the BRICS project and principally of the Chinese and Russian people. We have no pleasure in concluding this report telling that the USA is pushing the world through a bigger wide conflict and it looks not have any solutions as the country do not respect the limits in the international framework anymore.

Bibliography

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Senado Federal, «Presidente Dilma não cometeu qualquer crime que justifique o impeachment, afirmam juristas», 2016, online, < https://www12.senado.leg.br/noticias/materias/2016/05/03/presidente-dilma-nao-cometeu-qualquer-crime-que-justifique-o-impeachment-afirmam-juristas&gt;, Consulted, December 2, 2019

Sheppard Mullin, «The Brazilian Anti-Corruption Act of 2013 (Act # 12846)», FCPA and Anti-Corruption, 2014, on line, https://www.globaltradelawblog.com/2014/02/06/the-brazilian-anti-corruption-act-of-2013-act-12846/, consulted December 5, 2019.

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Veja, «Dilma veta doação eleitoral de empresas e voto impresso», Brasil, 2015, online, https://veja.abril.com.br/brasil/dilma-veta-doacao-eleitoral-de-empresas-e-voto-impresso/, consulted December 2, 2019.

Getting angry: People turning weapons against themselves.

December 2010 was the corner stone of a series of political-social upheavals taking place in the international Geo-politics, beginning from the Middle-East. Starting with the Tunisian revolution, the Arab Spring had shaken the entire political-social system in Tunisia, Morocco, Syria, Libya, Egypt and Bahrain. Disguised in “pro-democracy” movements, this series of uplifts achieved regime change in several countries from Middle-East (Tunisia, Egypt and Libya) to South America (Colombia, Venezuela, Honduras, Brazil, Ecuador and Bolivia at least), but still behind the Orange Revolution in Ukraine, Umbrella’s movement and the last upheavals demonstrations in Hong Kong, related to the “Extraditions bill” proposed by China.

Umbrellas mouvement - China - 2014

‘Astroturfing’ behind social clamor.

Identified as Astroturfing, a technical simulation of activities of a crowd in a social network, using algorithms influencing people to interact in concert without revealing their collusion with private interests. This tool intended to stage a crowd phenomena in an environment such as Facebook, Twitter and so on. It’s very efficient in influencing the perception of the users of a platform or to give more visibility to a subject, artificially fabricating its popularity. This phenomenon is applied coopting authentic citizen’s discourse on behalf of the American’s corporations’ interests is behind the social clamor used as motto of all those uplifts. It has been used as excuse to overturn the entire political social framework of the countries, opening room to Washington aligned agents for subduing other countries strategic interests.

Using ‘dark money’ to subvert countries’ political social stability is a crucial, but little-understood, part of a toolkit of techniques that have been used, with accelerating intensity, to influence major Developing countries and transition states over the last decade. Armored divisions or aircraft carriers are redundant if an adversary can secure direct influence at the national-leadership level, that’s what the USA’s linked dark money is doing in the International political system.

Non State Agents (NSA) as Facebook, Whatsapp, Instagram and Twitter are an open door for this political influence and it’s proven having a major effect over a changing people’s behavior changing strategy.

It acquiesces effective actions from a strategic geopolitical point of view. A great “propaganda game” aiming at the destabilization of democratic governments allowing the economic and social collapse of the countries.

Orange revolution - Ukraine 2014

A spy tool behind everything

An association between the “5 eyes” (USA, Canada, New Zealand, Great Britain and Australia) using electronic surveillance to spy and study the behavior of immigrant populations, allowing better manipulation of the public opinion in locus. It happens through the study of the behaviors of immigrant populations and helps Developed countries in their process of strategic decisions make.

These countries have a very organized and structured migration’s system what gives them full access to enormous samples of people migrating from the aimed countries. Studying and understanding their migrant’s populations behavior allows them to better understand wich propaganda tools could be used according to their strategic interests.


“this is indeed a form of information warfare, initiated and nurtured by the West, which we have been witnessing for over a thousand years, a hostility naturally prolonged […]”

Guy Mettan, Creating Russofobia: From the great religious schism to anti-Putin hysteria


Arab spring in the Middle-East, the parliamentary media-made Coups d’État in Latin America and the Orange revolution in Ukraine are some examples of the powerful capabilities of these communications’ war tools.

As in the times of the cold war, they’re notably aiming in the eastern world and we can already notice the signs of its effectiveness, analyzing the last geopolitical episodes involving China, as in Taiwan and recently in Hong Kong.

“There is clearly documented evidence that protest groups are seeking and gaining support from the United States […]”

Jonathan Manthorpe, political scientist, Le Monde Diplomatic, september 2019


Each of the “5 eyes” has its own legislation that allows legitimately web-surveillance (electronic spying) within their national territories. It turns out that what is not foreseen or mentioned in the legislation is the fact that this information will be exchanged with the other partners, in a kind of large espionage network that exercises control over large migrant populations inside their respective diaspora communities. As per Carly Nyst, Head of International Advocacy at Privacy International, “There is no clear and accessible legal regime that specifies the circumstances in which, Five Eyes authorities can request access to signals intelligence from, or provide such intelligence, to another Five Eyes authority”. It is a lucrative game that gives easy and free access to a real avalanche of strategic information promoted by immigrants themselves in the process of reestablishing their professional careers during immigration processes.

Tunisian revolution - 2011

The mechanism.

“The role of digital communication has been given a lot of credit and influence in its presumed power to bring about change in society, on a local or national or global level”

Greg Simons, PhD in the Institute for Russian and Eurasian Studies at Uppsala University

Employment interviews with partner companies are offered, simulating job opportunities in very strategic industries, where enormous amount of information can be obtained without the slightest effort, using only goodwill, good faith, and the interest in career progress. It makes legal migrants (who decided to try luck beyond their national borders) reveal a huge amount of important knowledge and information. This process involves unveiling strategic knowledge to try to have a well payed job opportunity, in addition to social factors such as sabotage to immigrant professionals (often rising to conditions close to the line of poverty).

Privacy invasion, home surveillance on immigrant’s populations in convergence with artificial intelligence, neurolinguistics analyses are used to understand how these populations in the international context react to the political arbitrariness.
As per Greg Simons, PhD in the Institute for Russian and Eurasian Studies at Uppsala University, “The role of digital communication has been given a lot of credit and influence in its presumed power to bring about change in society, on a local or national or global level”. Private media is being used as a fundamental piece of this gear and composes with Bigdata and private industries largely funded by American private capital. These media adopt a radical bias in their content control and political discourse. Many of these media companies are involved with large scandals of bribery and currency evasion as in the Mossack Foseca’s case, where an enormous amount of companies, linked to tax evasion was discovered unveiling the biggest money laundering’s scandal of the history.
Those media corroborate to this strategy harboring and disseminating specific information obtained by the intelligence services, deepening the internal political tensions and leading to monumental economic crises. Social upheavals are created to provide access to natural resources in association with technocrat leaderships, regardless of whether the aim countries are historically partners in war or trade. A very efficient machine that allows, in an extremely short period, the polarization of the public opinion through Fascist-type propaganda, based on false news, political persecution and reputations assassinations, leading to social chaos and the consequent overthrow of authentic governments despite any legal framework.

Brazilians' demonstration in Montreal - CA - 2013 - No signs of anti-PT

Undercovering the [un]coverable


After the period of economic destabilization, a radical political spiral is set up. Alliances keep been maiden behind the scenes. Smoke curtain are set up in the medias programming. Diplomats and intelligence community staff start to dictate the political agenda and measures to be taken by those replacing local aims already defeated. A continuous process of radicalization is set in place with a clear objective: find among the “cyber-invaded” populations martyrs capable of giving their lives for a cause, and thus, increasing further the tensions. It often leads in the subjugation of the national sovereignty in several countries. A lucrative game that allows the complete expropriation of nations’ assets and natural resources under the aegis of “helping to stabilize”.

#YellowVests, more than 1 year of social engagement through NSAs

Projeto Escrivão

Projeto jornalistico.
Agência de noticias.

Foi publicado hoje o primeiro artigo do projeto “Escrivão” junto ao jornal A voz de Protugal.

versão publicada – o escrivão

O artigo estará na versão impressa na próxima quarta-feira  09/01/2018

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20/11/2018 – 17:07

Assinamos esta semana dois contratos para um projeto experimental, a ter início em janeiro de 2019.

Na sacola, para esse projeto, teremos artigos semanais que trarão notícias de negócios e relações internacionais.

Por enquanto, divulgamos apenas as novidades, em breve, teremos os novos artigos.

Guiné-Bissau

Moçambique

Macau

Angola

Goa

Abertura

PSYOP – 177

Como funcionam as operações de perseguição à opositores políticos no seio das “Instituições Educacionais” no Québec, no início do século XXI.

Comment se passent les opérations pour persécuter aux opposants politiques au cœur des «Établissements d’enseignement» et des «hôpitaux» du Québec, au début du 21e siècle.

Le citoyen séquestré par le CIUSS après avoir dénoncé un scandale de discrimination au sein de l’UQàM était un Conseiller élu, représentant de la communauté Brésilienne à Montréal.
Après avoir expliqué qu’il s’agit d’une répresaille pour avoir denoncer un groupe de personnes impliquées dans un scandale de conspiration, difamation et probablement un complôt pour assassinat, ledit médecin informe qu’il s’agit d’un délire. Le citoyen décide donc commencer à enregistrer la discussion, voici la situation:
Citoyen: Bon, je passe à enregistrer la discussion.
Frederique Van Den Eynde“: Non! Vous ne pouvez pas enregistrer ce qui se passe.
Citoyen: Sinon, c’est votre parole contre la mienne…

“Frederique Van Den Eynde” prend le téléphone cellulaire à force, éteint l’enregistreur et déclare la discussion fermée. Sans aucune contrainte, ledit “psychiatre” formule un faux rapport, disant que le “patient” avait de délires et diagnostique un trouble psychiatrique inconnu.

CYBERESPACE ET LE DROIT DE NON-INTERFERENCE DES ÉTATS

Même si les États prennent conscience de l’ampleur de ce phénomène, leur point de vue quant à l’utilisation du cyberespace et sa sécurisation reste trop divergent. Bien qu’il y ait eu des discours officiels à l’Organisation des Nations unies (ONU) concernant à la question, le problème est que chacun des États finance leur propre développement d’éléments relatifs à la «cybersécurité» ou à la «cyberguerre».

INTRODUCTION

Avec le développement de l’industrie naval, la mise en place d’un cadre normatif s’est faite nécessaire pour régler les différends relatifs à cette question. L’espace aérien et le spatial sont aussi des exemples de zones de convergence d’intérêts internationaux qui ont exigé un cadre légal international pour soulager les tensions et les abus entre de différents États. Aujourd’hui, ce besoin s’exprime par le caractère contemporain du «cyberespace», dû au grand nombre de controverses qui entourent actuellement la question. Le « hackactivisme » et le « cybernationalisme » sont des sujets présents dans l’ordre du jour des politiques actuelles en ce qui a trait à l’action, mobilisation et formation de l’opinion publique internationale. Faire la mise en relation de ces deux concepts au droit de non-ingérence et de non-interférence des États est un des objectifs de ce travail. Nous voulons mettre en lumière les nouvelles formes d’interventions subies par les États dans un système international chaque fois plus interdépendant et interconnecté, qui fait face à une menace virtuelle montante. Cette menace est en lien avec la surveillance en masse promue par un «big dat» qui fait partie des politiques de défense et surveillance de quelques États. Nous voulons, donc, mettre en relation le concept d’acteurs non étatiques (NSA) et les principes découlant de la «cyber sécurité» dans le droit international. Nous voulons comprendre pourquoi il n’existe pas encore un cadre normatif concernant le «cyberespace»; s’il n’y a pas un désir de la communauté internationale de légiférer sur la question la mobilisation de masses par biais de l’Internet; et s’il existe des obstacles quant à la possibilité d’élaborer un tel cadre normatif qui arrime la relation entre les États et la déstabilisation des régimes démocratiques, question majeure liée à un « monde virtuel », tel que celui où nous vivons actuellement.

DES NOUVEAUX CONCEPTS

Monde virtuel est un monde dans lequel tout est « dématérialisé, sans frontières, anonyme». Ce concept semble se détacher d’une notion géographique. Différemment de l’espace maritime, terrestre ou même aérien, le «cyberspace» ne semble pas pouvoir être défini comme tel. En effet, cet espace ne présente pas une réalité physique au-delà de l’infrastructure d’hébergement de données (les data centres). Par contre, l’évolution dans ce «cyberespace» a fait apparaitre une vraie gamme de nouvelles questions et terminologies liées à ses applications et principes. Nous trouvons, parmi eux,  le terme «hacktivisme» qui désigne «l’utilisation des nouvelles technologies et du hacking (entendu ici comme piratage informatique) à des fins sociales ou politiques»; ainsi que le terme «Cyber nationalisme» qui est défini comme «l’utilisation intense et multiforme de l’Internet par les entrepreneurs identitaires contemporains, à des fins de médiatisation, de communication, de financement et parfois d’imitation de l’État». Simulé par les réseaux et médias sociaux, le message des médias pulse actuellement les individus vers les extrémités du camp idéologique, ouvrant l’espace aux antagonismes les plus radicaux vraisemblables aux idéologies politiques du début du XXe siècle. Dans ce décor, de nouvelles plateformes, sont devenues les plateformes les plus accédées au monde et concentrent, comme à l’exemple de Facebook, plus de ¼ de la population mondiale. Avec un système qui fonctionne comme un miroir, cette plateforme exclue chaque fois plus toute information qui défie les gens dans leurs croyances préalables. Elle exclut ainsi la contradiction de la vie «sociale» des gens. La «mondialisation» et l’«ethnicité» (concepts à être définis au cours du travail final) seraient, dans ce nouveau contexte cyber spatial, des synonymes. C’est dans ce contexte où se déroule un vrai jeu des agents non étatiques (NSA) dans les relations internationales.

CYBER INTERFÉRENCE ÉTATIQUE

Si avant l’espace public était intrinsèquement lié à la possibilité de l’individu de participer de la vie sociale en toute liberté, cette idée, qui apportait à un sens unique d’espace public, a changé. L’omniprésence de l’industrie culturelle a suffoqué les projets de société existants et l’idée d’un espace public inclusif et démocratique s’est transformée. L’effort des corporations de médias pour augmenter leur profit a naturellement causé un souci logistique de maximisation des ressources, une production massive de l’information, ainsi qu’une quête pour un meilleur processus de distribution.«L’Internet joue ici un rôle décisif, puisqu’il constitue la principale interface entre influences et incidences transnationales des politiques ‘nationalitaires’ contemporaines, au fort potentiel déstabilisateur».Même si les États prennent conscience de l’ampleur de ce phénomène, leur point de vue quant à l’utilisation du cyberespace et sa sécurisation reste trop divergent. Bien qu’il y ait eu des discours officiels à l’Organisation des Nations unies (ONU) concernant à la question, le problème est que chacun des États finance leur propre développement d’éléments relatifs à la «cybersécurité» ou à la «cyberguerre».L’utilisation des contractants privés pour agir en faveur des intérêts d’un État tiers est une pratique adoptée par les États et couverte par le Projet d’articles sur la responsabilité de l’État pour le fait internationalement illicite. Cette pratique a été couverte par la commission sur les travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) en 2001, dans son article 8, qui porte sur le «comportement d’un acteur non étatique (NSA) sous la direction ou le contrôle d’un État tiers».

«Le comportement d’une personne ou d’un groupe de personnes est considéré comme un fait de l’État d’après le droit international si cette personne ou ce groupe de personnes, en adoptant ce comportement, agit en fait sur les instructions ou les directives ou sous le contrôle de cet État»

Ce type d’action a été adoptée initialement par le biais des groupes armés à l’intérieur des frontières d’un autre État, dans l’Irak et Afghanistan. L’activité démontre la relation directe entre l’action des acteurs non étatiques (NSA) et les acteurs étatiques intéressés dans cette action. Cependant, la littérature disponible porte largement sur l’action armée, mais elle n’aborde pas les cyberattaques, communes dans les temps actuels et responsables pour des préjudices milliardaires, ainsi que le renversement de plusieurs systèmes démocratiques. John Cerone définit cette action indirecte d’un État sur un État tiers comme «l’érosion du principe de non-ingérence ».La nouvelle génération d’algorithmes gère toute seule les informations auxquelles les individus auront accès. Cela aurait permis à un nombre limité de compagnies de contrôler de façon obscure ce que les gens peuvent voir et de leur cacher ce qu’ils désirent omettre. Selon Maxime Ouellet, y «s’opère un glissement du gouvernement ver la gouvernance algorithmique ». Dans cette conjoncture, les débats sur la post-vérité prennent l’ampleur. Selon Ouellet, «l’idéologie de la communication n’est donc pas exclusivement aux médias numériques; elle opère également au sein des médias dits traditionnels qui confondent représentation de la réalité et expression immédiate du réel ». En outre, en tant qu’acteurs non étatiques, les médias nuisent à la liberté lors qu’ils vantent l’idée d’une liberté inatteignable.

CYBER STRATÉGIE NATIONALE DES ÉTATS

Les états sont constamment à la recherche des technologies qui les positionnent en haut des autres États. Si avant, ils préféraient la croissance de la force armée et l’acquisition des nouvelles armes de destructions massives, aujourd’hui, les états privilégient des alternatives moins coûteuses, plus efficaces et plus dynamiques. C’est ainsi que l’Internet est devenu la nouvelle plateforme de lutte et concurrence entre les États.Il est important de remarquer l’importance du «hacktivisme» et du «cyberactivisme» en tant qu’influence des acteurs non étatiques (NSA) sur les affaires intérieures des États. Ces concepts sont fondamentaux pour comprendre les enjeux relatifs à l’intervention interétatique au détriment de la souveraineté de ces mêmes États. Selon la résolution 26/25 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, l’ingérence interétatique est ralliée au principe de la souveraineté des États qui permet à chacun entre eux de décider librement sur toute question qui découle de la compétence nationale (article 2, paragraphe 7 de la Charte des Nations-Unies).«Chaque État a le devoir de s’abstenir d’organiser et d’encourager des actes de guerre civile ou des actes de terrorisme sur le territoire d’un autre État, d’y aider ou d’y participer, ou de tolérer sur son territoire des activités organisées en vue de perpétrer de tels actes, lorsque les actes mentionnés dans le présent paragraphe impliquent une menace ou l’emploi de la force»D’après cette résolution, toute intervention interétatique qui pulse la population à une guerre civile, aux actes d’agression contre les minorités, etc., contraint les accords internationaux sur la non-interférence et non-ingérences interétatiques. Ces actions influencent directement l’agenda politique des pays et changent de façon inexorable, grâce aux nouvelles formes d’engagement politique des citoyens, les directions politiques des pays démocratiques. De fait, en observant cette question en lien avec le droit international de non-interférence, comment expliquer qu’il existe toute une dimension normative autour, par exemple, de l’armement avec des traités sur la non-prolifération des armes nucléaires ou encore sur le désarmement de certains États et qu’en parallèle le monde virtuel soit une surface où tout le monde expose ses armes sans répression. La société internationale a essayé, au travers de l’organisation du traité atlantique nord (OTAN), de palier à ce problème avec la mise en place du Manuel de Tallinn, censé de poser les bases d’un droit applicable à la cyberguerre.Les États-Unis, en tant que puissance hégémonique du côté technologique, devraient, selon les principes éthiques et moraux du cadre normatif international, faire preuve de neutralité et respect à souveraineté des États membres qui font partie du système onusien. Ce pays profite de manière fulgurante des nouvelles technologies de l’information pour avancer son agenda sur l’opinion publique, générant ainsi de grands détournements politiques et changeant le rapport de forces à l’intérieur des autres États. Or, si les pays ne peuvent pas intervenir par des moyens militaires, pourquoi peuvent-ils le faire par des moyens technologiques?

ÉTATS-UNIS ET CYBERSTRATÉGIE

Les États-Unis sont la «Mécha» de l’informatique, surtout à partir de 1990, quand un accord (AMI) a failli approuver l’emprise complète du pouvoir étatique par des entreprises multinationales privées. Ces derniers sont aussi considérés dans les relations internationales comme des acteurs non étatiques (NSA). Alors, si les avancements de l’AMI, se sont révélés infructueux, notamment à cause de l’instabilité risques qu’ils représentaient aux démocraties occidentales, pourquoi le «cyberactivisme» n’est pas encore rendu à l’agenda des Nations Unies? Le 21 septembre 2018, la maison blanche produit un rapport décrivant leur nouvelle stratégie de «cyber sécurité». Ce rapport a comme objectif, entre autres, « étendre l’influence des États-Unis à l’échelle internationale comme pilier mondial en matière de cyberattaques».De manière à renforcer leur système actuel, la création des agences gouvernementales spécialisées et le renforcement du cadre légal sur les crimes cybernétiques s’avèrent des facteurs primordiaux de leur stratégie de sécurité nationale. En fait, les États-Unis, étant la clé de voûte des nouvelles technologies et du réseau Internet, jouent un rôle prépondérant en question d’attaques cybernétiques. Le rapport en cause suggère que sous les gouvernements Barack Obama et Donald Trump, le pays a beaucoup évolué en matière d’attaques cybernétiques en relation à d’autres pays comme la Russie, l’Iran ou la Corée du Nord. À cette fin, le gouvernement américain a planifié des travaux complémentaires aux Départements de Défense et les agences spécialisées en matière de cyberattaques. Cependant, il faut souligner les États-Unis ont été aussi accusés d’avoir développé des Virus informatiques pour attaquer le système informatique d’autres États. En 2010, sous la présidence Bush, ils créent l’application STUXNET, coopérant avec le gouvernement d’Israël et ciblant, notamment, l’Iran. Dans l’occasion, trente mille systèmes informatiques sont affectés, entre eux la centrale nucléaire de Bouchehr.Face aux actuelles violations de la souveraineté étatique, les Nations Unies devraient évaluer le concept d’ingérence immatérielle, qui découle des évolutions normatives des années 1990, pour considérer une évolution normative au concept d’ingérence matérielle. Cella permettrait aux Nations Unies de créer des coalitions, d’envoyer des troupes pour contrer l’action des états tiers qui s’immiscent dans les affaires intérieures des autres États qui mènent au déséquilibre social, politique et économique et qui finissent pour avoir des conséquences dévastatrices en ce qui a trait aux droits de l’homme. Ici nous parlons des interférences américaines, par exemple, sur les modèles de gouverne établie dans certains États, telle est le cas de l’Ukraine, Libye, Syrie, Irak, Guatemala, Nicaragua, Brésil, Corée du Nord, Vietnam, Iran, entre autres.«Afin d’empêcher la situation de s’aggraver, le Conseil de sécurité, avant de faire les recommandations ou de décider des mesures à prendre conformément à l’article 39, peut inviter les parties intéressées à se conformer aux mesures provisoires qu’il juge nécessaires ou souhaitables. Ces mesures provisoires ne préjugent en rien les droits, les prétentions ou la position des parties intéressées. En cas de non-exécution de ces mesures provisoires, le Conseil de sécurité tient dûment compte de cette défaillance».Finalement, l’influence américaine à l’échelle internationale comme pilier du développement de technologies de cyberattaques témoigne des nouveaux défis à venir en ce qui concerne les conflits entre les états. Par conséquent, dans quelle mesure et comment la nature et la dynamique des conflits seront-elles modifiées avec l’évolution du cyberespace?

BIBLIOGRAPHIE

Desforges, Alix, « Les représentations du cyberespace : un outil géopolitique», Hérodote, Vol.152-153(1), 2014, p. 67-81.Gayer, Laurent, «Le voleur et la matrice: Les enjeux du “cyber nationalisme” et du “hacktivisme”»,  2012.

Organisation des Nations Unies, «Chapitre VII : action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’actes d’agression», en ligne, <http://www.un.org/fr/sections/un-charter/chapter-vii/index.html&gt;, consulté le 24 octobre 2018.

Organisation des Nations Unies, «Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies», 1970, en ligne, <https://textesdipannotes.files.wordpress.com/2011/07/2625-1.pdf&gt;, consulté le 28octobre 2018.

Organisation des Nations Unies, «Projet d’articles sur la responsabilité de l’État pour le fait internationalement illicite 2001» Annuaires de la commission de droit international, Bureau des Affaires juridiques,  p. 4, en ligne, <http://legal.un.org/ilc/texts/instruments/french/draft_articles/9_6_2001.pdf&gt; ,consulté le 31 octobre 2018.Singer, David E., «The Perfect Weapon: War, Sabotage and Fear in the Cyber Age», House LLC, New York, 2018, p. 31

The statistics portail, «Most popular social networks worldwide as of April 2018, ranked by number of active users», en ligne < https://www.statista.com/statistics/272014/global-social-networks-ranked-by-number-of-users/&gt;, consulté le 22 février 2018.

The White House, «National Cyber strategy of the United States of America», en ligne, <https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2018/09/National-Cyber-Strategy.pdf&gt;, consulté le 2 novembre 2018.

Nostradamus!

“Um índio descerá de uma estrela colorida, brilhante, de uma estrela que virá numa velocidade estonteante…”

Nestes tempos desafiadores de constantes ameaças e achaques, há que se encontrar na diversidade dos povos da terra a força necessária para, inspirados em grandes líderes viver as trincheiras de uma nova revolução no plano da humanidade. Esta será a nova revolução tecnológica!

As recentes ferramentas de comunicação permitem ao homem invadir espaços, corações e mentes e formar exércitos com o que dizem naqueles dúbeis dias de luta. Tenebrosas bestas apocalípticas se apoderaram dos canais.
Restou-nos os canhões e a nossa perplexidade diante da absurda quebra de paradigmas. Estamos conectados em diferentes “esferas”, há que se traçar caminhos e percorrer estradas a encontrar ideias e caminhos por onde trilhar. “A proteção do Estado” deve ser fortalecida por fortes e contundentes instituições, com “cortes ilibadas” e dignas da “mais profunda reverência”. 

Se não frearmos o ímpeto na polarização das forças sociais, associado ao ímpeto da acumulação eterna dos recursos oferecidos pelo planeta, num modelo defasado de capitalismo e um falso entendimento do conceito de conforto e perenidade, iremos nos deparar com condições ainda mais cataclísmicas.

Vamos a uma cruzada, digna de reverência, apesar da fragilidade imposta em tais circunstancias. Montaremos vigília e defenderemos uma posição. Não será fácil encarar os desafios que se apresentam diante das nossas faces. Belos dias de luta pedirão solidariedade e equidade, mas belos horizontes se abrem à vista. A comunicação efetiva, direta e confiável. Os nossos compromissos com as causas, mais do que com as coisas, estende avenidas de possibilidades.  “A causa é o que realmente importa”.

Não quero me ater às coisas negativas, mas, é notável a imediata necessidade de adoção de “medidas de controle nas relações politico-mediáticas”. Não há mais espaço para esta “insultante concentração de conteúdo” na mídia tradicional. A diversidade e a inclusão devem ser tomados como verdadeiros estandartes. Temos que trazer propostas viáveis. Desenvolver ainda mais os novos canais. 

Provar sabores doces, enquanto tentamos acalmar as feras, inconformadas ainda hoje com pleitos de campanhas eleitorais, “para eles cada vez mais fracassadas”. Enquanto não fizerem politicas, desenvolverem projetos que beneficiem ao povo, “não verão a cor dos votos”, afinal, “eles são muitos, mas, não sabem voar” (ainda).

Uma batalha doce, açucarada de pureza n’alma e o mais profundo sentimento de  dever cumprido com os ideais de harmonia e equidade que se fizeram presentes para saudar “aos nobres que se mantiveram de pé”, contra o que poderia-se chamar do motor da crise na humanidade. É, na verdade, o gargalo de um sistema emperrado na ferrugem de velhos e asquerosos atos de ganância e covardia.

Esta é a “luta por um futuro pródigo”, sustentável e duradouro. Não temos que ter medo de “enfrentá-los”. Apesar dos desafios, todas as perspectivas parecem ser muito boas! No momento em que nos deparamos com  a “democracia dobrada” pela pressão de um judiciário condescendente e mal intencionado, em conluio com grupos econômicos, interesseiros e duvidosos.

“Serpentes aladas”: É possível perceber que não se tratava apenas de mais uma disputa por lugares ou cargos, trata-se de novas e diferentes mudanças.

Uma associação de economias para o pleno gozo dos recursos e tecnologias do planeta em função da humanidade, sempre amparados pelos dispositivos legais, respeitando as tecnologias às restrições dos canais e fluxos.  Um mundo novo, moderno, aonde as tecnologias estarão a serviço dos homens. É o que vejo.

Profecias! Está profetizado! Todo o mal virá em “potência cúbica ! ! !”

By the way: “Destuir o mal não é fazer o mal! ;)”

Carta de um brasileiro escrita em 2035 D.C.

Eu vi tudo, eu estava lá quando eles começaram a caluniar o Partido dos Trabalhadores. Naquela ocasião eu assisti pela primeira vez uma sessão do STJ (supremo tribunal de justiça). Uma ministra dizia que mesmo sabendo que não havia provas no processo, ia condenar mesmo assim, pois, estava certa de que aquele homem sabia de tudo. Aquele homem, era José Dirceu, uma das lideranças do Partido do Trabalhadores que sempre combateu o fascismo desde a época da ditadura militar, quando era parte do movimento estudantil. Na ocasião da sua condenação do processo que ganhou vulgarmente o nome de “mensalão”, pensei : “ele deve ser culpado mesmo, senão o Supremo não estaria condenando”. Algum tempo depois me mudei e fui morar no Canadá. Na época eles aceitavam imigrantes vindos de todos os países, diziam que “precisavam de mão de obra qualificada“, só não diziam para quê. Mais tarde acabei descobrindo que era para desqualificá-los. Depois disso me desliguei do Brasil por alguns anos e estava 100% focado em minha carreira no Canadá, até ser desqualificado por um racista e voltar a ter tempo para assistir televisão.

Assim, eu também estava lá quando aconteceram as primeiras manifestações em 2013. Todos tinham muito orgulho de ser brasileiros e éramos mesmo como uma grande família. Todos se gostavam e celebrávamos juntos aquilo que parecia ser uma “festa democrática”. Eu não sei quem organizou aquelas manifestações, mas foi incrível. Tínhamos esperança e fé que poderíamos ajudar o país a se tornar um lugar melhor. Tirei fotos e tudo. Nos cartazes, muitos desejos de “evolução e progresso”. Ninguém tinha viés partidário. Era “algo esplendidamente democrático”. Chegaram as eleições, era 2014, eu não estava bem certo de estar satisfeito com o que acontecia no Brasil, mas morava fora. Votei no primeiro turno, nem apareci para votar no segundo. Pensei, estou por aqui, fico por aqui, afinal, nada disso me representa. Nunca houvera sido dado à politica mesmo. “Dilma foi reeleita”.

Eu assisti o primeiro discurso do candidato do “PSDB derrotado”. Ele dizia: “vamos travar todos os trabalhos e perturbar a ordem até o governo cair”. Pensei: Bravata, está chateado porque perdeu. Na minha cabeça de brasileiro, as pessoas diziam coisas sem que realmente estivessem pensando em realizá-las. Quando eles começaram a perturbar o Governo da Presidente Dilma, eu também estava lá, de longe, vendo tudo e observando. Na ocasião pensei: “nossa! As redes sociais são mesmo fantásticas, posso acompanhar tudo, mesmo estando fora do Brasil”. Eu assistia a tudo, sessão do Congresso Nacional, Senado, Parlamento, não perdia nada, estava interessado em entender o que acontecia. Fiquei curioso para conhecer a história recente do Brasil, sabia que houvera um “golpe em 1964”, mas não entendia bem o que isso queria dizer. Procurei uns vídeos, youtube, era maravilhoso, podia ter acesso à tudo, mesmo estando fora do Brasil. Eu aprendi sobre “JK, Jânio Quadros, Getúlio Vargas, João Goulart, Dilma Rousseff e Lula da Silva”, tudo através de documentários bem neutros e focalizados no contexto histórico internacional. Na ocasião, pensei: “esse americano são foda, eles sempre forçam a barra para ter o que querem”.

Quando nos reunimos em Montreal pela primeira vez para debater a situação política no Brasil, era março de 2016, “sexta-feira santa” e eu também estava lá. Lembro-me bem que nessa época eu estava aterrorizado, pois já havia tido notícias de uma “série de golpes de estado” que estavam acontecendo em todo o meio oriente, eles “entravam pela internet”, “mobilizavam a juventude” e “derrubavam os governos”. Eu pensei que tudo se dava de forma pacífica, afinal, na minha cabeça de brasileiro, “era só fazer manifestação dizendo que estava insatisfeito e o governo saía”. Criamos um coletivo, página na internet, eu dei um monte de ideias e eles aceitaram todas. Eramos uns 20 brasileiros super animados para “lutar pela democracia” no Brasil. Menos de 15 dias mais tarde, uma moça do grupo, “sem quê nem pra quê” me chamou de “Bitch” me excluiu do grupo que ajudei a fundar e começaram assim a falar de mim pelas costas. Fiquei muito triste, pois, não entendia o que eu poderia ter feito para chateá-la. Na minha cabeça de brasileiro ela deve ter ficando com “inveja de mim”, afinal, eu era muito criativo, tinha muitas ideias e nem todos conseguiam ser tão criativos assim. Segui em frente.

Meses depois, já era 2016 e a “Dilma já tinha sido deposta” por “pedaladas fiscais”. Fui procurar saber o que isso significava, descobri que não significava NADA, era apenas um “pretexto para derrubar a presidente”. As pessoas nas redes sociais diziam que ela não sabia falar. Eles tinham vergonha de ser representados por uma presidente que “não discursava bem”. Fiquei muito chateado porque na minha cabeça de brasileiro, “não podíamos tirar a presidente sem que antes houvesse eleições”. Eu pensava que era isso que dizia a CONSTITUIÇÃO, mas eles respondiam sempre, impeachment é “cool” que é uma palavra que significa “legal”, se traduzida para o inglês. “Chorei muito no dia que a Dilma foi deposta”. A presidente estava “muito triste” e todos estavam muito preocupados, tanto na televisão quanto nas redes sociais, mas eles, aqueles que queria tirá-las, estavam radiantes. Diziam que era para “chuparmos”. Eu tentei entender. Porquê “diabos” tinham tanto rancor? Era impossível de compreender.

Fui me informar um pouco mais e descobri que na “Ucrânia” também tinha acontecido “a mesma coisa” e que lá “mataram muitos sindicalistas e até incendiaram a sede do sindicato”. Vi que houve atiradores de elite e muitos “tiros na cabeça” de manifestantes que tentavam a todo custo derrubar o governo. Anos depois do ocorrido, na ocasião em 2015, encontrei um ucraniano no ônibus, em Montreal. Conversamos. Ele parecia muito orgulhoso do país dele quando nos conhecemos, mas, naquela ocasião não me pareceu tão orgulhoso assim. Perguntei como iam as coisas na Ucrânia, ele disse: “vão muito mal, o salário despencou e estamos sofrendo uma inflação de preços que não permite mais comprar muitas coisas”. Perguntei a ele: “mas vocês não fizeram uma revolução?”, ele disse: “fizemos sim, mas os corruptos manipularam a população”. Respondi: “entendi”! Fiquei meio triste, ele era uma cara tão orgulhoso do país dele… Pensei: “eles pagaram o preço da desinformação”.

Quando teve o Fórum Social Mundia em 2016 (FSM2016) em Montreal, “eu também estava lá”. Estava procurando emprego e já tínhamos criado o coletivo, mas isso foi antes da moça me chamar de “bitch” e me excluir do grupo. Eu resolvi participar. Fui encontrar a organização do fórum e passei a fazer parte do processo de “mobilização” para ajudar as pessoas vindas do Brasil a participar. Chamei algumas pessoas do coletivo para me ajudarem na tarefa, mas elas “só queriam pegar as informações e fazer as coisas sem mim”. Eu fiquei chateado porque estava trabalhando muito no projeto e queria poder participar também. Na minha cabeça de brasileiro, “não era certo ser convidado a ajudar e tentar roubar o projeto do outro”. Me afastei delas e continuei sozinho. Foi bem difícil. Elas “inventaram um monte de mentiras a meu respeito”. Fizeram muito esforço “para me afastar do projeto”, mas eu consegui convencer os movimentos sociais de que eu estava trabalhando duro para fazer aquele evento acontecer. Organizei uma “Exposição de fotos” sobre o “desastre ecológico da cidade de Mariana”, uma “roda de capoeira” pela democracia (foi um evento lindo), uma “assembleia de convergência” para os movimentos sociais. Eles até “me deixaram falar na assembleia”. Eu denunciei o “genocídio no campo” do brasil, que segundo um relatório da Humans Rights watch, já havia matado entre 2010 e 2016 mais de 1000 lideranças camponesas no interior do Brasil e da Amazônia. Me lembro de ter achado os números extremamente interessantes. Eram sempre redondos, “50, 75, 125, 250”, parecia que as progressões eram planejadas de forma aritméticas. A organização do evento sabotou minha agenda e “não publicou os eventos na programação do evento”. Fiquei triste, mas na minh acabeça de brasileiro pensei: “política é assim, as pessoas fazem de tudo para ganhar”, eu só não sabia que “queriam me matar”. Acho que “mataram o Jean Leger“, mas sem provas, nem poderia dizer isso.

No final de 2016 um moço lançou num dos grupos em que participava nas redes sociais uma ideia que eu achei formidável: criar um “conselho de cidadania”. Pensei: “Nossa! Pode ser uma boa, afinal estamos passando por um momento tão complicado no Brasil”. Chamei uma amiga para conversar, ela achou a ideia “legal”. Uma moça estranha veio me procurar e “colou em mim” durante todo o processo de criação. Ela dizia que era jornalista, me lembro de tê-la achado “muito estranha”. Ela tinha acesso livre ao consulado e à vice-cônsul. Me disse que veio para Montreal por “recomendação da mão da moça”. Na minha cabeça de brasileiro era só mais uma pessoa preocupada com o que estava acontecendo no Brasil. Assim, escrevemos pro consulado e meses depois nosso conselho estava criado. Abrimos “eleições” para engajar mais “membros da comunidade”, no começo éramos cinco, vieram outras dez pessoas juntar-se a nós. Na ocasião, lembro-me bem, eu tinha a impressão de que os “Brasileiros estavam sendo empobrecidos e sabotados em Montreal”. Eu queria trabalhar pelos brasileiros e ajudar a viabilizar questões de “validação de diplomas”, “intercâmbios entre universidades”, “ajudar os artistas”, enfim, “ajudar os brasileiros a serem menos discriminados” e compreenderem melhor o sistema, afinal estávamos em Montreal e muitos não entendiam bem “como funcionavam as coisas por lá”.

Meses depois, estava em casa num fim de semana “às vésperas de uma reunião” para entregar um “projeto do tal conselho na rádio”, aquela moça estranha veio com três outras pessoas, bateu na minha porta, “entrou sem ser convidada”, me olhou com o “olhar extremamente ameaçador” e disse que eu “estava fora do Conselho”, que o “embaixador” havia assim decidido. Fiquei muito chateado, na minha cabeça de brasileiro, ela era minha amiga, perguntei o que teria acontecido para que eu merecesse esse tipo de coisa, ela respondeu: “é assim!”. Eu tentei conversar com o embaixador, afinal ele era recém-chegado. Na minha cabeça de brasileiro ele ia me explicar o que aconteceu. Na reunião ele me ameaçou de “judicializar a questão”, falou que recebeu “ordens de Brasília” e quando eu perguntei a ele: “Embaixador, o que o senhor acha da situação no Brasil?”, ele me responde: “Tchau!”, abriu a porta da sala e saiu. Tive a impressão que “estávamos sendo filmados na ocasião”, tive a oportunidade de, com os braços bem abertos e as duas mãos sobre a mesa olhar para ele e dizer: “eu sou um homem de princípios, eu não mudo de opinião”! Pelo menos pude dizer isso pessoalmente a ele! Meses depois, um dos homens que liderou a campanha de calúnias no dito Conselho foi contratado com salário de $36.000 CAD/ano, para trabalhar no Consulado do Brasil em Montreal. Pensei: é assim mesmo, “eles fazem o que for preciso para conseguirem o que querem”. Eu pensava que eramsó os americanos que faziam isso. 

Vieram as “eleições de 2018”, durante a campanha, eu estava lá. Eles “prenderam o ex-presidente” por “atos indeterminados”. Eu pensei, “o ordenamento jurídico brasileiro não tipifica atos indeterminados”. O juiz que o prendeu disse que era para acabar a “omnipresença”. Eu pensei, “quem tem omnipresença é Deus!” Mas o juiz era “envolvido com igreja pentecostal” e tinha uns “procuradores que eram também donos de igreja protestante” e eles sempre estavam na “televisão” dando entrevista, ganhando prêmios. Comandavam a “Polícia federal e uma parte do Ministério público federal no sul do país”. Eram “amigos íntimos dos desembargadores que julgavam os recursos das sentenças que eles, juntos, proferiam”. Frequentavam as casas uns dos outros, tinham o telefone uns dos outros, eles até trocavam mensagem por um aplicativo que na época chamava “whatsapp”! Eu achava que esse aplicativos não eram seguros. Tinha a impressão de que permitiam a “espionagem por parte de agentes não-estatais (NSA)” americanos, como a empresa Facebook, que era o “dono da aplicação” por exemplo. Pensei: “eles não têm a menor noção do que estão  fazendo”, na minha cabeça de brasileiro, os juizes, desembargadores e procuradores eram homens honestos e não prendiam pessoas inocentes. “Ledo engano”! Procurei me informar mais sobre a carreira desse juiz e descobri que ele tinha “fraudado o concurso que o fez ingressar na magistratura”, “todos os documentos do concurso que diz ter prestado, desapareceram dos arquivos da polícia federal” e todos diziam que ele “sequer fez mestrado”, o que o “impossibilitaria de ingressar na magistratura”, mas, tinha muito gente que acreditava neles, e ficava “difícil convencer as pessoas”, porque todo mundo ficava com “muito ódio” quando a gente tentava avisar que “algo estava errado”. Na ocasião eu já tinha recebido “mais de 50 ameaças no Facebook“. Eu sempre denunciava, mas o aplicativo sempre dizia: “essa ação não fere nossas normas de conduta”. Na minha cabeça de brasileiro, “ameaça era um crime e o aplicativo devia tomar uma atitude, excluir o perfil, enviar um aviso com a cópia da denúncia para as autoridades”, mas, quando fui reclamar no “meu mural”, fui “bloqueado por 30 dias”, e depois, a cada 10 dias, passei a receber um novo bloquei de 30 dias. Pensei: “o dono do aplicativo não gostou da minha queixa”. Eu achei aquilo estranho. O dono do aplicativo foi no “congresso americano” explicar a situação. Ele dizia: “houve fuga de dados e mais de 30 milhões de contas foram ‘hackeadas’”. Na ocasião eu pensei, “30 milhões é muita coisa”. Mas então isso começou a acontecer o tempo todo e toda hora era notícia de “hack” na aplicação.

Quando as ações das empresas de tecnologia começaram a cair eu também estava lá. Me lembro que na mesma semana, houve cinco dias de queda consecutiva. Pensei: “mas o presidente americano falou que a América nunca esteve tão bem”. Na minha cabeça de brasileiro pensei: “se o presidente americano diz que está indo bem é porque deve estar indo bem”. Na mesma semana o Irã disse que ia começar a fazer exploração mineral de ouro, o presidente russo falou que se ele, o presidente americano, saísse do contrato de não exploração de mísseis de curta e média distância, haveria retaliação. Fiquei esperando a resposta do presidente americano, mas, apesar do seu temperamento intempestivo, ele parece ter respirado e pegado o tempo necessário para responder. Isso foi antes de começar o conflito.

Continua…

CYBERESPACE ET LE DROIT DE NON-INTERFÉRENCE DES ÉTATS

INTRODUCTION

Avec le développement de l’industrie naval, la mise en place d’un cadre normatif s’est faite nécessaire pour régler les différends relatifs à cette question. L’espace aérien et le spatial sont aussi des exemples de zones de convergence d’intérêts internationaux qui ont exigé un cadre légal international pour soulager les tensions et les abus entre de différents États. Aujourd’hui, ce besoin s’exprime par le caractère contemporain du «cyberespace», dû au grand nombre de controverses qui entourent actuellement la question.
Le « hackactivisme » et le « cybernationalisme » sont des sujets présents dans l’ordre du jour des politiques actuelles en ce qui a trait à l’action, mobilisation et formation de l’opinion publique internationale. Faire la mise en relation de ces deux concepts au droit de non-ingérence et de non-interférence des États est un des objectifs de ce travail. Nous voulons mettre en lumière les nouvelles formes d’interventions subies par les États dans un système international chaque fois plus interdépendant et interconnecté, qui fait face à une menace virtuelle montante. Cette menace est en lien avec la surveillance en masse promue par un «big dat» qui fait partie des politiques de défense et surveillance de quelques États. Nous voulons, donc, mettre en relation le concept d’acteurs non étatiques (NSA) et les principes découlant de la «cyber sécurité» dans le droit international.
Nous voulons comprendre pourquoi il n’existe pas encore un cadre normatif concernant le «cyberespace»; s’il n’y a pas un désir de la communauté internationale de légiférer sur la question la mobilisation de masses par biais de l’Internet; et s’il existe des obstacles quant à la possibilité d’élaborer un tel cadre normatif qui arrime la relation entre les États et la déstabilisation des régimes démocratiques, question majeure liée à un «monde virtuel», tel que celui où nous vivons actuellement.

DES NOUVEAUX CONCEPTS

Monde virtuel est un monde dans lequel tout est « dématérialisé, sans frontières, anonyme1». Ce concept semble se détacher d’une notion géographique. Différemment de l’espace maritime, terrestre ou même aérien, le «cyberspace» ne semble pas pouvoir être défini comme tel. En effet, cet espace ne présente pas une réalité physique au-delà de l’infrastructure d’hébergement de données (les data centres). Par contre, l’évolution dans ce «cyberespace» a fait apparaitre une vraie gamme de nouvelles questions et terminologies liées à ses applications et principes. Nous trouvons, parmi eux, le terme «hacktivisme» qui désigne «l’utilisation des nouvelles technologies et du hacking (entendu ici comme piratage informatique) à des fins sociales ou politiques2»; ainsi que le terme «Cyber nationalisme» qui est défini comme:

«l’utilisation intense et multiforme de l’Internet par les entrepreneurs identitaires contemporains, à des fins de médiatisation, de communication, de financement et parfois d’imitation de l’État*».

*Laurent Gayer, «Le voleur et la matrice: Les enjeux du “cyber nationalisme” et du “hacktivisme”», 2012, p. 4.

Stimulé par les réseaux et médias sociaux, le message des médias pulse actuellement les individus vers les extrémités du camp idéologique, ouvrant l’espace aux antagonismes les plus radicaux vraisemblables aux idéologies politiques du début du XXe siècle. Dans ce décor, de nouvelles plateformes, sont devenues les plateformes les plus accédées au monde4 et concentrent, comme à l’exemple de Facebook, plus de ¼ de la population mondiale. Avec un système qui fonctionne comme un miroir, cette plateforme exclue chaque fois plus toute information qui défie les gens dans leurs croyances préalables. Elle exclut ainsi la contradiction de la vie «sociale» des gens. La «mondialisation» et l’«ethnicité» (concepts à être définis au cours du travail final) seraient, dans ce nouveau contexte cyber spatial, des synonymes. C’est dans ce contexte où se déroule un vrai jeu des agents non étatiques (NSA) dans les relations internationales.

CYBER INTERFÉRENCE ÉTATIQUE

cyberterrorisme

Si avant l’espace public était intrinsèquement lié à la possibilité de l’individu de participer de la vie sociale en toute liberté, cette idée, qui apportait à un sens unique d’espace public, a changé. L’omniprésence de l’industrie culturelle a suffoqué les projets de société existants et l’idée d’un espace public inclusif et démocratique s’est transformée. L’effort des corporations de médias pour augmenter leur profit a naturellement causé un souci logistique de maximisation des ressources, une production massive de l’information, ainsi qu’une quête pour un meilleur processus de distribution.

«L’Internet joue ici un rôle décisif, puisqu’il constitue la principale interface entre influences et incidences transnationales des politiques ‘nationalitaires’ contemporaines, au fort potentiel déstabilisateur*».

*Laurent Gayer, «Le voleur et la matrice: Les enjeux du “cyber nationalisme” et du “hacktivisme”», 2012, p. 5.

Continue…

juste un petit aperçu de notre prochain travail, en voie de développement… 😉
Soit au rendez vous, lors de notre prochaine diffusion.

CHANGEMENT CLIMATIQUE : L’INFLUENCE AMÉRICAINE DANS L’ÉLABORATION D’UN CADRE JURIDIQUE INTERNATIONAL

Nos sociétés sont chaque fois plus vulnérables et plus exposées aux conséquences du changement climatique. Les risques qu’ils posent importent de façon définitive en matière de conséquences à toutes les espèces et à l’environnement au complet. La convergence de trois facteurs – hasard, exposition et vulnérabilité – allait intensifier l’incidence de risques associés au changement climatique.

Introduction
L’influence des États-Unis dans la conception d’un cadre légal à l’international.
L’influence négative des États-Unis sur élaboration et adoption des traités sur le climat. 
Les think tanks et les rapports relatifs au changement climatique. 
L’évolution de la lutte contre le changement climatique
Conclusion
Références bibliographiques

Introduction

En 1988, la résolution 43/53 de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA) a insérés les questions environnementales dans la liste des «préoccupations communes à l’humanité1», avec le Panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC). Dès lors le changement climatique est dans l’ordre du jour de l’Organisation des Nations Unies.

Depuis la chute du mur de Berlin, tous les efforts et attentions du Conseil de sécurité (CS) des Nations Unies se sont tournés de façon définitive sur les débats concernant le maintien de la paix. D’autres débats ont été mis de côté dans l’ordre du jour des grandes puissances. Les États-Unis auraient subir un rôle de puissance hégémonique dans cette conjoncture, surtout après la chute du système soviétique. Or, nous savons que la prédominance de grandes puissances influence de façon définitive le contenu et le cadre légal en relations internationales. Malgré les discours politiquement corrects des grandes puissances, nous témoignons les récents reculs en matière de prévention au changement climatique, notamment, en relation au Protocole de Kyoto ainsi qu’à l’Accord de Paris.Nous voulons donc analyser de manière abrégée le comportement américain concernant l’adoption des traités relatifs au changement climatique dans le système international. Pour ce faire, nous voulons d’abord expliquer, comment l’influence américaine peut-elle aider ou déranger à l’élaboration d’un cadre légal au sein de la communauté onusienne ?

Ensuite, nous voulons faire une analyse de l’influence américaine sur l’adoption des traités relatifs au changement climatique. Cette analyse se fait, initialement, par rapport au comportement de ce pays en relation au Protocole de Kyoto sous la gestion de George W. Bush. Nous allons analyser la relation entre la prise de décisions de ce gouvernement américain et les rapports des «spécialistes» ayant un impact direct sur l’opinion publique. Pour aider les lecteurs à comprendre cet enjeu, nous prétendons expliquer d’une manière approfondie le travail des think tanks et comment ces «laboratoires d’idées» participent-ils aux communications médiatiques de manière à façonner l’opinion publique, laissant ainsi le terrain libre à l’action gouvernementale. Ensuite, nous faisons un tour, assez superficiel sur l’évolution des travaux et concepts relatifs au changement climatique abordant, naturellement l’Accord de Paris et l’action américaine sur ce traité.

Finalement, pour conclure, nous abordons certaines prévisions et recommandations comprises dans le corpus ainsi que nous signalisons certaines contraintes relatives à l’avenir du système international, cas l’ONU et ses institutions ne soient pas en mesure d’agir pour contrer les effets du changement climatique. Bonne lecture.

L’influence des États-Unis dans la conception d’un cadre légal à l’international.

La chute du mur de Berlin n’a pas représenté un changement immédiat de l’ordre légal à l’internationale. Cependant, dans la configuration du système international, un vide de pouvoir a été laissé après la chute du système soviétique. Ce vide a placé les États-Unis comme la seule puissance hégémonique au sein de la communauté onusienne. Nous nous demandons quelles seront les conséquences de cette ubiquité pour le cadre légal du système international.

 

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Au-delà de se placer en position de gendarme international, la puissance américaine serait censée être en mesure de, sans utiliser des moyennes coercitives, cadrer les nations comprises dans le système de l’ONU à l’intérieur du système légal international, selon sa propre interprétation. Cela serait le cadre idéal, si les États-Unis avaient pu faire preuve de parcimonie et neutralité dans leurs actions. Dans un premier moment, apparemment un certain ordre a été maintenu, mais, en 1999, avec le bombardement de la Serbie, le monde s’est rendu compte que tout dépendant de la personne en tête de la Maison-Blanche, le monde éprouverait autant d’absurdité que de non-sens de la part de celle qui devrait jour le rôle de protectrice de la paix et de la sécurité internationale. Pour permettre aux lecteurs une compréhension plus factuelle sur la question, le 24 mars 1999, après les États-Unis avoir ordonné, l’OTAN allait déclencher la première agression militaire d’envergure depuis la Seconde Guerre mondiale. Sans aucune raison plausible, l’OTAN a bombardé la Yougoslavie pendant 78 journées, néantisant ainsi un des pays fondateurs de l’Organisation des Nations-Unies (à l’exemple de ce que vient de prendre place dans la Syrie le 13 avril 2018). Le pays que devrait, à l’exemple des exigences faites aux juges lors de leurs nominations, faire prouve de parcimonie, équilibre et balance dans sa prise des décisions, a démontré ne pas comprendre l’importance de son rôle de leadership dans la prospérité d’un système international tel que prévu par Woodrow Wilson quand de la fondation du libéralisme international et lors de la création de la Société des Nations – SDN.

«[Les États-Unis] sont dans la meilleure position pour infiltrer, pour influencer le contenu de divers concepts légaux, ainsi que, de contribuer plus que les autres au développement et à la compréhension habituelle de la loi internationale2».

Cela dit, nous pouvons évaluer à la lumière de l’évolution des débats du changement climatique que le comportement – ainsi que l’attention donnée – de toute puissance en condition de leadership dans le système international exerce une influence salutaire pour la création et l’établissement d’un cadre légal faisable et en confluence avec les besoins en matière de changement climatique. Ce cadre légal devrait permettre la réduction des niveaux actuels d’émissions de gaz à effet de serre (GES), mais aussi en consonance avec les préoccupations en ce qui a trait à la préservation de l’humanité.

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En effet, selon Hurrell, après la chute du système soviétique les États-Unis, avait la pleine capacité de prendre le leadership en termes de création d’un cadre légal usuel dans la sphère internationale. Cependant, l’auteur nous fait penser qu’un tel cadre ne peut avoir la légitimité nécessaire sans qu’il compte avec le consentement de tous les pays impliqués dans le système des Nations-Unies. Les États les plus faibles du système international devraient donc être d’accord et donner leur consentement pour que ce nouveau cadre légal puisse avoir du succès. L’implantation d’un cadre légal concernant le changement climatique aurait donc, au-delà des intérêts des grandes puissances, une grande difficulté en évaluer minutieusement tous les aspects qu’implique l’intérêt particulier de chaque pays dans la diversité des États à l’intérieur du système onusien.

Regardons, selon l’analyse de Andrew Hurrell, les facteurs qui permanentaient aux États-Unis de favoriser l’adoption d’un ensemble normatif dans le système international et que nous avons adapté à la question du changement climatique. En effet, cela serait faisable seulement si les intérêts du pays étaient reliés à la question. Selon l’auteur, les États-Unis auraient toutes les ressources à titre de pouvoir pour développer un système juridique international. Il mentionne sa capacité militaire d’agir et de questionner de façon à concrétiser ou catalyser l’émergence dans l’adoption d’une nouvelle norme. L’auteur mentionne aussi le pouvoir institutionnel américain et son pouvoir en cadrer le contexte actuel ou préalable dans lequel les normes se font nécessaires. Hurrell fait remarquer que le pays posséderait le pouvoir sur des processus complexes de «socialisation coercitive» au travers duquel les acteurs les plus faibles du système accepteraient d’internaliser les cadres normatifs émanant du système international par suggestion d’une puissance hégémonique3. Sans vouloir rentrer dans les contraintes nées du manque d’intérêt américain en établir un tel cadre légal, notamment pour toute question qui ne soit pas liée à son intérêt direct, nous signalisons (de manière très abrégée) le danger de possibles dérives, mentionné par Hurrell en ce qui a trait à l’unilatéralisme des actions américaines.

L’influence négative des États-Unis sur l’élaboration et

l’adoption des traités sur le climat.

Ainsi il nous est essentiel d’analyser l’action américaine sur l’élaboration des traités relatifs au changement climatique et évaluer son impact. Or, les traités s’avèrent une des façons «les plus significatives et privilégiées» de générer jurisprudence dans un système légal international4. Selon Pierre Klein, les États-Unis seraient capables d’influencer les normes primaires et secondaires qui constituent le cadre légal applicable aux traités internationaux. Ces normes seraient consacrées dans divers traités ainsi que dans les régimes juridiques régissant les relations futures entre les États-Unis et d’autres États dans de différents domaines5. Cette affirmation suscite une question: auraient les États-Unis profité de son prestige, en tant que puissance hégémonique après la chute du système soviétique, pour retarder l’adoption d’un traité concernant le changement climatique et la réduction dans l’émission de gaz à effet de serre?

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Or, nous savons que les négociations du Protocole de Kyoto ont échoué, notamment à cause du retrait américain de l’accord, à l’exemple de dernières actions de la présidence américaine concernant l’Accord de Paris. Sans la présence américaine, toute participation d’un autre pays à un tel traité serait un préjudice, notamment à cause des coûts de production qu’y seraient ajoutés. Le Protocole de Kyoto – ainsi qu’aucun autre traité – n’aurait donc pas l’impact désiré sans la présence de toutes les puissances. La quantité de dioxyde de charbon laquelle certains pays auraient dû couper pour répondre aux exigences du protocole en matière d’émission serait, en thèse, égale ou inférieure à celle que les autres pays, notamment les États-Unis, auraient la liberté d’émettre6. Sous l’allégation d’affronter les standards du mode de vie américains, ainsi qu’au nom de la liberté et compétitivité économique, le gouvernement de George W. Bush a négligé l’accord en question.

Malgré le retrait américain du traité, une extension de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique – CCNUCC a été adoptée dans le Protocole de Kyoto, signée en 2004 et ratifiée par 55 parties. La Russie l’aurait ratifiée en 2005. Les États-Unis ont annoncé en 2001, sous le gouvernement de George W. Bush que le pays ne signerait pas le protocole. Sous l’allégation que les rapports sur les menaces relatives aux effets du changement climatique ne seraient pas concluants et ainsi le protocole de Kyoto a coulé. Cependant, il est important de mettre la lumière sur qui serait le responsable de tels publications? Nous passons, donc, à la compréhension de la relation entretenue entre les think tanks et la publication de ces rapports.

Les think tanks et les rapports relatifs au changement climatique.

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Il est important de comprendre le rôle des think tanks dans l’élaboration et publication des rapports relatifs aux questions environnementales. D’abord, nous devons essayer de comprendre qui sont les think tanks et quel serait leur rôle en ce qui concerne aux questions climatiques. Le terme think tank ou laboratoire d’idées peut être qualifié comme étant une organisation fondée sur un regroupement des chercheurs7. Ce regroupement a comme principale action la publication constante de rapports qui misent sur des questions diverses et qui n’ont pas un format préétabli ni une configuration prédéterminée.

Différents des cabinets des consultants, des sociétés de communication ou encore des groupes de pression, les Think tanks peuvent avoir un caractère public ou privé. Ils comptent aussi avec des branches à l’intérieur de différentes dimensions de la sphère publique, incluant des gouvernements. Leur action est normalement misée sur une prédiction des politiques futures et leurs recommandations se posent souvent sur les questions à être surmontés dans un futur proche. Ils n’ont pas toujours un encadrement institutionnel et, selon François-Bernard Huyghe, l’idéologie sur laquelle se concentrent la plupart des think tanks nord-américains s’approche de ce que l’auteur va appeler du néoconservatisme.

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Les néoconservateurs auraient, selon l’auteur, réussi une vraie conquête idéologique sur ce genre d’activité. Serait-il la faute à l’influence de l’argent dans le milieu académique? Nous ne pouvons pas savoir et cela ne fait pas partie de notre objet d’étude. Notre but est de comprendre comment les think tanks s’immiscent dans des différentes sphères de pouvoir couvrant avec son influence le processus de communication, l’opinion publique ainsi que la formulation des politiques publiques en ce que concerne aux questions environnementales. Nous passons, donc, à analyser le rapport qui entretient les think tanks avec le changement climatique.

Boucher et Royo vont définir ces laboratoires comme un «composant essentiel de la stratégie des états […] qui fait partie de la diplomatie intellectuelle […], qui représente une arme de poids dans la guerre des idées8». Un exemple clair de la capacité de ces organisations est le PNAC – Project for the New American Century. Ce projet a été au début des années 2000 jusqu’à 2006 le principal représentant de l’idéologie néoconservatrice9. Son rapport concernant les armes de destruction de masse irakiennes, aujourd’hui à maintes reprises démenti, était au centre de la guerre controversée en Irak qui a mené à l’assassinat du leader irakien Saddam Hussein.

Dans son livre «Think tanks: Quand les idées changent vraiment le monde», François-Bernard Huyghe mentionne à plusieurs reprises les avantages dont l’ex-président américain George W. Bush aurait tiré de l’action de ce type de projet. Selon l’auteur, les médias américains reproduisent de façon solide les informations et rapports provenant des think tanks. Dans ce sens, nous mentionnons Pierre Muller lors de ses considérations concernant les changements globaux relatifs aux pratiques sociétales. Muller va comparer le rôle des universitaires et des think tanks à celui des lobbies. L’auteur explique :

«L’environnement constitue un bon exemple de ‘sectorisation impossible’ pour lequel le rapport de causalité fonctionne pourtant comme la construction autoréflexive d’une relation entre la société et elle-même. L’action publique y semble prise en étau entre l’impossibilité de mettre en secteur un problème qui concerne toutes les sphères de la société et la nécessité de produire une référence sectorielle pour agir10».

Selon l’auteur, il serait perceptible le caractère partiel de l’adoption de certaines politiques publiques, en fonction du secteur impliqué dans ces politiques, donc «le fonctionnement d’une forme de rapport global sectoriel comme opérateur de causalité pour expliquer le changement11» subirait, lui aussi, l’influence de ce caractère tendancieux.

Donald E. Abelson corrobore avec l’idée de Muller et il va encore plus loin dans cette affirmation. S’en servant des données statistiques pour expliciter le nombre exact des fois que tous les principaux think tanks auraient été mentionnés par les médias, l’auteur expose comme ces chiffres sont surprenants. Selon Abelson, le Brooking Institution, le think tank le plus cité dans les médias américains entre 1998 et 2008 aurait été mentionné 392 fois à la télévision, 8361 fois dans les journaux, 431 fois dans des magazines. Au total, cet institut tout seul a figuré 9.184 fois dans les médias américains au cours de dix ans12. C’est une moyenne approximative de 2,5 fois par jour durant une décennie. Au Canada, entre 2000 et 2008, seulement le Fraser Institute a été cité 5.547 fois, desquelles 5.454 fois ont été dans les journaux13.

«Although data on each indicator may provide insight into the amount of exposure think tanks and their staff generate, they cannot confirm how much or how little influence they have in shaping public opinion and the preferences and choices of policymakers. For instance, several think tanks tally how often their organizations are referred to in the media and the number of times their staff are called on to testify before legislative committees. 14»

Il est important de mentionner qu’aucune partie du corpus dont nous avons étudié ne mentionne pas la participation des think tanks dans des partis politiques au Canada. Cependant, une des critiques les plus aperçues étaient concernant leur surutilisation comme référence par les journaux sans qu’il y ait d’évidence d’une vérification préalable de véracité des informations. La chaîne Fox News (une des principales chaînes de propagande conservatrice américaine) figurerait en étant «toute dévouée15» à la publication de ces rapports. La conformation idéologique y serait une des caractéristiques les plus marquantes, selon Abelson.

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Nous pouvons donc noter que les think tanks prennent une place très importante dans la formulation du discours des médias alignés idéologiquement. Ils les donnent du soutien intellectuel, une sorte de légitimation de discours dont rien ne garantit que le contenu ne soit de nature idéologique. Mais, sans une vérification en ce qui concerne la véracité de ces informations, comment évaluer le risque de ces discours répondre exclusivement aux intérêts des industries impliqués directement dans les affaires qui touchent la question de l’environnement? En effet, il s’avère très difficile d’en établir. Cependant, la présence des think tanks est une réalité dans le spectre journalistique, politique et sociale et nous savons que cela touche directement à la formulation des politiques publiques.

Dans les médias, les think tanks vont influencer l’opinion publique lors que leurs représentants participent des entrevues, quand ils présentent leurs opinions dans des programmes télévisuels, quand les journaux diffusent leurs opinions en attribuant un concept d’autorité aux personnes-ressources, etc. Au-delà de la politique partisane, leur action s’étant en toute ampleur dans l’espace public. Un des risques inhérents à cette participation trop élevée est de qu’ils manipulent les rapports concernant le changement climatique pour répondre aux intérêts économiques et cela empire encore l’avancement, déjà modeste, des politiques de contention aux dégâts environnementaux.

Enfin, l’«opinion» des think tanks se fait entendre de maintes façons dans l’espace public, d’abord grâce au journalisme, mais avant tout, grâce aux médias. Cela influence directement la perception du public concernant l’urgence dans l’adoption des politiques relatives aux émissions de GES. Avec la manipulation de l’opinion publique, le terrain reste ouvert aux gouvernements pour négliger l’importance de l’adoption immédiate des mesures permettant de réduire les émissions, mais aussi de permettre de prévenir une catastrophe de grande ampleur dans le futur.

L’évolution de la lutte contre le changement climatique

La question du changement climatique pose de graves risques à l’humanité. L’impact de l’activité humaine est ressenti dans l’environnement au complet. Le changement climatique a un impact sur la société qui est chaque fois plus vulnérable et plus exposé à ses conséquences. La convergence de trois concepts – hasard, exposition et vulnérabilité – augmente les risques associés à ces changements. L’aspect de la gestion de risque passe à prendre ampleurs dans le système international, à partir du moment où nous sommes rendus compte de l’impact que tels changements auront sur la planète.

Une évaluation des risques liés au changement climatique démontre la magnitude du dégât attendu, cas des actions de mitigation et adaptation ne sont pas employées le plus vite possible. Ces deux activités (mitigation et adaptation) représentent aujourd’hui des aspects complémentaires dans la lutte contre le changement climatique. Les actions visant à mitiger ses effets auraient un impact direct sur l’ampleur du dégât souffert par l’environnement dans un futur très proche16.

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Les pays qui exportent plus des produits industrialisés font plus d’émissions. Les pays émergents, importateurs des produits finis, émettent moins de gaz à effet de serre que les pays développés. Les émissions doivent être réduites, malgré l’épuisant défi économique qu’ils représentent. L’engagement de l’ONU est capital pour le succès dans ce qui représente un des plus grands défis de l’humanité à l’heure actuelle. La mitigation semble être la méthode la plus efficace, sous un abordage croisé. Cependant, l’exploitation de nouvelles sources d’énergie, le stimulus à la consommation d’énergies renouvelables, la régulation en ce qui concerne à l’émission de gaz à effet de serre, ce sont tous de sujets souhaitables dans la lutte contre le changement climatique. Les résidus industriels sont aujourd’hui un des grands défis relatifs à la protection de la couche d’ozone. Une solution souhaitable pourrait être de capturer la fumée et les résidus industriels, ensuite les entreposé et traiter de façon appropriée17. Mais cela demande de l’intérêt autant public que privé. Entre d’autres choses, le Protocole de Kyoto prévoyait l’adoption de mécanismes flexibles, Joint implementation (JI), The clean developed mechanism (CDM) et les Emissions trade (ET), mais, comme nous avons mentionné plus en haut, l’accord n’a pas pu aller de l’avant, cas les États-Unis l’ont empêché de fructifier, malgré la préoccupation de ses partenaires de la communauté européenne.

Une évaluation des risques liés au changement climatique démontre la magnitude du dégât attendu, cas des actions de mitigation et adaptation ne soient pas employées le plus vite possible. L’aspect de la gestion de risques relatifs au changement climatique est déjà mis dans l’agenda des Nations Unies dans l’Accord de Paris et semble prendre l’ampleur. Comme mentionné auparavant, mitigation et adaptation sont deux des aspects qui se complètent dans la lutte contre le changement climatique. Les actions visant à mitiger les conséquences des changements auraient un impact direct sur l’ampleur du dégât souffert par l’environnement dans un futur très proche. Les Nations unies ont fondé en 1988 un panel intergouvernemental sur la question, visant à évaluer de façon détaillée l’état des connaissances techno-scientifiques et socio-économiques relatives aux études sur le changement climatique, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.

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Dans le cadre des institutions onusiennes, nous trouvons le GIECC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui est le principal organe international chargé d’évaluer le changement climatique. La reconnaissance des évidences scientifiques concernant aux effets du changement climatique s’avère un incontournable.

À parti de la résolution 43/53 de l’assemblée générale des Nations Unies en 1988, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP). La conférence des paries (COP), lieu de rassemblement qui se propose de discuter et présenter des actions pour affronter les défis imposés par le changement climatique est devenu un outil majeur de l’organisation pour traiter la question environnementale à partir de 1994. Le premier succès connu par cet instrument a eu place lors de la CCNUCC de New York, en 1992. Un document concernant le changement climatique est sorti de l’occasion et il a été signé en 1994, lors de la convention de Rio de Janeiro, au Brésil, quand 154 États parties ont ratifié la CCNUNCC. Depuis lors, plusieurs évolutions ont eu place en ce qui a trait à la question environnementale au sein des Nations-Unies. Les plus récents avancements sont survenus avec l’accord de Paris, enjeu de l’actualité qui fait partie de l’ordre du jour de l’ONU et tous États faisant partie de la convention-cadre des Nations Unies pour les changements climatiques.

Entré en vigueur lors de la conférence des parties (COP-22), l’Accord de Paris est un document de l’actualité qui vise, d’entre autres choses, assurer les efforts des États signataires en tenir d’actions pour maintenir la hausse de la température de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. L’accord a été signé par 168 pays, les parties comprises dans l’Accord seraient responsables de 86,54% des émissions mondiales de GES à l’heure actuelle18. Dans une approche plus «large et profonde», l’Accord de Paris est le dernier instrument visant la prise d’action concernant le changement climatique. Néanmoins, l’accord est actuellement la scène d’une autre action controversée des États-Unis, en ce qui a trait à la lutte contre le changement climatique. Responsable de 14,69% de l’émission des GES, l’actuel président américain, Donald Trump a annoncé en juin 2017 le retrait américain de l’accord.

À l’exemple du Protocole de Kyoto, qui achève en 2020, les États-Unis reculent une fois plus en matière de préservation de l’environnement et cela, malgré les appels de plusieurs homologues-chefs d’État. Comme nous l’avons mentionné auparavant dans le texte, le retrait d’une puissance de la grandeur des États-Unis met en péril tout l’effort mené par plusieurs parties quant à leurs engagements concernant la lutte contre les changements climatiques. Dû le critère actuel et contemporain de la question, nous ne pouvons apporter à cette partie que d’incertitudes concernant le futur de l’Accord de Paris, après le retrait américain.

Conclusion

Nos sociétés sont chaque fois plus vulnérables et plus exposées aux conséquences du changement climatique. Les risques qu’ils posent importent de façon définitive en matière de conséquences à toutes les espèces et à l’environnement au complet. La convergence de trois facteurs – hasard, exposition et vulnérabilité – allait intensifier l’incidence de risques associés au changement climatique.

Comme nous l’avons mentionné, les États-Unis n’étaient pas prêts à se porter responsable du maintien et de la gestion d’un système international inclusif et responsable en matière de changement climatique. Ses actions individualistes ont démontré que le pays, qui pouvait représenter une solution permanente en matière de lutte contre le changement climatique, n’a pas vraiment aidé le système onusien dans la dure tâche de préserver l’environnement et garantir la perpétuité d’un système et de la diversité des espèces sur la planète. Entre les possibles conséquences d’une attitude négligente de la part de grandes puissances en ce qui a trait au changement climatique, nous trouvons les possibles déplacements de populations, qui semblent inévitables face à la montée des niveaux des océans.

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Il me semble vital le développement préalable des stratégies pour la gestion de ces populations cas dans un futur proche, l’humanité serait possiblement confrontée aux vagues inévitables de réfugiés. Un autre facteur important lié à cette question serait la gestion de frontières. Il s’avère nécessaire d’en penser d’avance, cas de nouveaux accords réalisables sur la sécurité peuvent s’avérer d’une importance costumas, mais peu efficaces dans la résolution pratique du problème. D’autres conséquences sont prévisibles, notamment la gestion de ressources énergétiques, de la nourriture et de l’eau potable19, ressources qui risquent de devenir rares. Des luttes internes peuvent prendre place en Europe et en Asie et partout au monde, par exemple, notamment à cause d’une possible pénurie de l’eau et de nourriture, comme nous l’avons mentionnée plus en haut. La perspective actuelle est que l’humanité serait confrontée aux troubles et conflits qui ne doivent devenir chaque fois plus une condition permanente de la vie sur la planète20. Toutes ces questions sont de risques éminents auxquels nous ne pouvons pas négliger.

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Nous accompagnons certaines suggestions trouvées dans le corpus pour améliorer les modèles de prévision concernant le changement climatique. Construire des modèles prédictifs globaux des impacts du changement climatique, ainsi que créer des outils de mesure de risque, élaborer des stratégies de parade, mesurer les conséquences locales, examiner les options offertes en géo-ingénierie pour contrôler le climat sont quelques-unes des recommandations dont nous voulons renforcer21. Cependant, si les grandes puissances, notamment les États-Unis, ne se conscientisent pas de l’urgence de la question environnementale pour le développement durable, tout effort mené par les autres parties peut s’avérer inefficace, notamment à cause de l’ampleur de l’implication américaine dans le problème. Nous restons à l’écoute en accompagnant l’évolution de la question et attendant que la planète ait du temps et de moyennes de se rétablir. En ce qui concerne à l’action américaine sur le changement climatique, nous finissons avec une citation dont nous ne sommes pas certains à qui nous devons l’attribuer : « il n’y a plus de neutralité sur la planète. Nous devons faire partie de la solution, ou nous allons faire partie du problème22».

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